Les livres de la collection : Lucky Luke French versio

Les livres de la collection : Lucky Luke French version

Lucky Luke Vol 78: The Dalton Uncles

Si, au début de la série, il n’exprime que rarement ses opinions, à partir de la trentième histoire Sur la piste des Dalton il devient sous la plume de René Goscinny un commentateur de l’action. Ses commentaires se font par l’expression de ses pensées, pour regretter une situation ou pour en souligner l’absurdité, prenant souvent le lecteur à témoin. Il ne dialogue jamais avec Lucky Luke, même s’il comprend ce que ce dernier dit, ce dont Lucky Luke a conscience.

Pour l’année 1996 est publiée Le Klondike, sur un scénario de Yann et Jean Léturgie. En 1998, c’est l’histoire Marcel Dalton qui est publiée sur un scénario de Bob de Groot[63]. Dans l’histoire Le Pied-Tendre, le bandit qui tente de s’emparer des terres héritées par Waldo Badmington, est Jack Ready[d 59]. Corduroy Zilch, organisateur de rodéo dans la cinquante-cinquième histoire, Western Circus, voit d’un mauvais œil l’arrivée du cirque à Fort Coyote[d 60]. Dans Canyon Apache, on assiste à une guerre entre le colonel O’Nollan qui veut se venger des Apaches qui ont enlevé son fils, Patrick, et le jeune chef Apache, Patronimo[d 61].

Jolly Jumper

La série se déroule sur une période de 40 ans, de 1861 (juste avant la guerre de Sécession qui débute en avril) jusqu’à la fin du siècle. Les frères Dalton sont les premiers personnages historiques à apparaître dans l’histoire Hors-la-loi (1951). Suivront de grandes figures du Far-West comme le juge Roy Bean dans Le Juge, les frères Earp et en particulier Wyatt Earp dans O.K.

  • Ensuite il affronte Cigarette Caesar dans l’histoire Lucky Luke contre Cigarette Cæsar.
  • Le service prend en charge une variété de plates-formes allant de PC, Android, tablette, iPhone et Kindle.
  • Il s’agit d’une adaptation de l’histoire du même nom avec Pierre Perret dans le rôle du juge Roy Bean.
  • En 1972, est publiée l’histoire à suivre intitulé Chasseur de primes du no 658 au no 679 (1972 en album).

On sait dans La Guérison des Dalton que petit son père dit “Pa” lui a interdit de retourner à l’école pour un bon point en comportement. Le mot « Fin » qui fait lui aussi partie du tableau de la dernière case est parfois modifié comme dans l’histoire Ma Dalton où il est écrit en point de croix et dans l’histoire Le Grand Duc où le mot est écrit en russe[50]. Aux États-Unis, Morris a fait, par l’intermédiaire de Jijé, une rencontre capitale, celle du Français René Goscinny, qui travaille à l’époque à la chaîne dans une entreprise de cartes postales fabriquées à la main lucky8.

LUCKY LUKE en vidéo

Ainsi, Tonino Benacquista et Daniel Pennac, toujours avec Achdé au dessin, sont embauchés pour écrire de nouveaux albums, en alternance avec Laurent Gerra[23]. Physiquement il est la caricature de l’acteur Wallace Beery, habillé négligemment au contraire de la réalité où les conducteurs de la société Wells Fargo sont soucieux de leur apparence. Il apparaît dans la plupart des albums où se déroule un grand trajet à travers les États-Unis, ainsi il fait sa première apparition dans la quarante-septième histoire, La Diligence, puis il revient dans Le Fil qui chante, La Fiancée de Lucky Luke et Belle Starr. Il apparaît aussi de manière anecdotique dans d’autres histoires de la série[d 31]. Dans l’histoire Le Pied-Tendre, Lucky Luke accompagne un aristocrate anglais nommé Waldo Badmington qui vient d’hériter d’une terre dans la ville de Dry Gulch. Il est accompagné par ses domestiques Jasper et Sam l’Indien, ces deux derniers personnages reviennent dans l’histoire La Belle Province[d 42].

  • Erasmus Mulligan, propriétaire du Western Circus dans l’histoire du même nom est protégé par Lucky Luke contre Corduroy Zilch, organisateur de rodéo qui voit d’un mauvais œil la concurrence du cirque[d 43].
  • L’acteur Brian Donlevy est croqué en William Bradwell dans l’histoire Le Fil qui chante[d 66].
  • Dans Risque-Tout no 49 parait l’histoire courte intitulée Voleurs de Chevaux.
  • En 1949 sort La Mine d’or de Dick Digger (pré-publiée dans Spirou en 1947), premier album de la série[3] et réalisée sur un scénario de son frère, Louis De Bevere[7].
  • Héros éponyme de la série, Lucky Luke est un cow-boy solitaire réputé être « l’Homme qui tire plus vite que son ombre ».

Une planche où l’on voyait Billy the Kid alors bébé sucer un révolver, fut censurée par le comité français au nom de la moralité et du bon goût[c 3]. Il faudra attendre 1981 pour que le dessin original soit rétabli dans l’album[d 2]. Goscinny disparu, Morris fait alors appel à divers scénaristes, mais tous ont du mal à prendre la suite de René Goscinny. En parallèle, les studios Dargaud produisent des histoires courtes sur des scénarios de Bob de Groot, Greg et Vicq. Morris tenait en revanche à dessiner entièrement les histoires longues destinées aux albums[c 4]. Jean Léturgie et Xavier Fauche seront, pour Morris, les scénaristes qui vont le plus se rapprocher du style à plusieurs niveaux de René Goscinny (premier degré pour les enfants, et second degré pour les adultes)[15] https://lucky8fr1.com/bonus-sans-depot/.

Les personnages principaux

Pour 1958, est publiée l’histoire à suivre Ruée sur l’Oklahoma du no 1046 au no 1070, ainsi que l’histoire L’Évasion des Dalton du no 1076 au no 1102. L’année 1959 voit la publication de l’histoire à suivre intitulée En remontant le Mississipi (du no 1111 au no 1132) qui parait en album en 1961. L’année 1960, commence avec la publication de l’histoire à suivre Sur la piste des Dalton du no 1138 jusqu’au no 1159 et À l’ombre des derricks du no 1161 au no 1182, deux histoires publiées en 1962 en album[2]. L’année 1961 est faste pour la série, avec la publication des histoires à suivre Les Rivaux de Painful Gulch du no 1186 au no 1207 (1962 en album), Billy the Kid du no 1210 au no 1231 (1962 en album) et Les Collines noires du no 1232 au no 1253 (1963 en album). Dans Le Parisien libéré, sont publiées deux histoires intitulées Les Dalton courent toujours (année 1960) et Les Dalton sur le sentier de la guerre (année 1961) afin de mieux faire connaître la série auprès du public français.

  • Par exemple, l’album La Ballade des Dalton et autres histoires (1986) comprend Grabuge à Pancake Valley (1955), La Ballade des Dalton, Un Amour de Jolly Jumper et L’École des shérifs (1978).
  • Dans Canyon Apache, on assiste à une guerre entre le colonel O’Nollan qui veut se venger des Apaches qui ont enlevé son fils, Patrick, et le jeune chef Apache, Patronimo[d 61].
  • Dans l’histoire Les Dalton à la noce, Samuel Parker, ami de Lucky Luke, veut s’occuper des Dalton avant son mariage[s 12].
  • Cheval rapide (on dit même qu’il est le plus rapide de l’Ouest), il n’a pas peur du danger et sauve Lucky Luke à plusieurs reprises dans la série.

Cette dernière utilisation permet de montrer qu’il y a quand même une explication au gag, dans cet exemple les Dalton montrent chacun en même temps un carré d’as[c 5]. En 2020, après l’album La Terre promise en 2016 et l’album Un cowboy à Paris en 2018, Jul et son dessinateur, Achdé, décident de parler de la ségrégation raciale dans un nouvel album intitulé Un cowboy dans le coton[32]. Aussi bête soit-il, Rantanplan a visiblement encore quelques belles années, et autant d’occasions de nous faire rire, devant lui. Avec L’arche de Rantanplan, Jul et Achdé font souffler une fois de plus un vent de modernité sur les aventures de celui qu’on surnomme “Lonesome Cowboy” et mettent en lumière les animaux de la série qui font aussi le succès de Lucky Luke.

Conseils de lecture – Western : direction le grand Ouest !

Ils sont les cousins imaginaires des véritables frères Dalton, des hors-la-loi américains qui ont sévi au XIXe siècle. Ils font leur première apparition dans l’histoire Les Cousins Dalton où ils promettent d’abattre Lucky Luke pour venger la mort de leurs cousins tués quelque temps auparavant par le cow-boy solitaire. Ils vont alors devenir des personnages récurrents de la série, comme premiers ou seconds rôles[d 11]. La présence régulière de Lucky Luke dans le journal Pilote ne durera que cinq ans. Constatant que le journal a changé de visage et de public, Goscinny et Morris estiment que la série n’y a plus sa place. Lucky Luke fait donc sa dernière apparition en 1973 dans le no 736 de Pilote avec la fin de l’histoire L’Héritage de Rantanplan.

  • Morris tenait en revanche à dessiner entièrement les histoires longues destinées aux albums[c 4].
  • Morris quitte Dargaud pour fonder sa propre maison d’édition, Lucky Productions.
  • Le blanchisseur toujours de petite taille et d’origine chinoise, est discret, modeste et parle un langage incompréhensible composé de figures de styles stéréotypées.
  • Sont ensuite publiées plusieurs courtes histoires, L’École des shérifs dans le no 506 de Pif Gadget, Un amour de Jolly Jumper dans le no 2117 de Spirou et La Corde du pendu dans le no 2172.

Dans l’histoire Lucky Luke contre Pinkerton, est mis en scène le célèbre détective Allan Pinkerton qui souhaite remplacer Lucky Luke comme justicier de l’Ouest[s 9]. Dans l’album Un cow-boy dans le coton, Lucky Luke rencontre le premier marshal noir Bass Reeves. L’arrivée des colons à l’Ouest, du train et du télégraphe sont traités de la même manière que les grands évènements que sont la ruée vers l’or ou l’exploitation du pétrole. La figure de Lucky Luke est aussi traitée avec humour lors de ces évènements ; quoi qu’il arrive il n’y participe jamais pour s’enrichir, mais simplement pour protéger les plus faibles ou rétablir la justice. Les bandits présents dans Lucky Luke ont pour la plupart véritablement existé (hormis dans les premières histoires, jusqu’à Hors-la-loi).

Premières années[modifier modifier le code]

Dans le journal périodique est publiée, pour l’année 1969, l’histoire à suivre Jesse James du no 478 au no 499 (1969 en album). Ensuite est publiée l’histoire à suivre Western Circus du no 520 au no 541 (1970 en album). La même année est publiée dans le troisième numéro de Super Pocket Pilote, une histoire complète de huit pages intitulée Promenades dans la ville, puis dans le quatrième numéro une histoire de seize pages intitulée La Bataille du riz. Pour l’année 1970, est publiée l’histoire à suivre Canyon Apache du no 563 au no 584 (1971 en album). L’année suivante est publiée l’histoire à suivre Ma Dalton du no 595 au no 616 (1971 en album).

  • Il est aussi très solitaire et l’on ne sait rien de sa famille, sauf lorsqu’il parle à deux reprises seulement de son grand-père dans La Ruée vers l’or de Buffalo Creek et Phil Defer[d 4].
  • Lucky Luke fait donc sa dernière apparition en 1973 dans le no 736 de Pilote avec la fin de l’histoire L’Héritage de Rantanplan.
  • La série est truffée d’éléments humoristiques qui parodient les œuvres de western.
  • Il y retrouve André Franquin, qui vient de reprendre la série Spirou et Fantasio, et un peu plus tard Will, qui reprend Tif et Tondu.
  • On croise quelques personnalités contemporaines dans certains albums, notamment Louis de Funès et Patrick Préjean dans Le Bandit manchot, Jack Palance en Phil Defer[52] dans l’album du même nom, ou Lee Van Cleef en Eliot Belt dans Chasseur de primes.

Le cercle dynamique centripète comme dans l’histoire L’Escorte quand les amérindiens attaquent une diligence déjà sous le feu des bandits voulant délivrer Billy the Kid. Le cercle dynamique centrifuge, comme dans l’histoire Lucky Luke contre Pat Poker avec la fuite devant la mouffette, le cercle dynamique rotatif, comme dans l’histoire Le Juge où Lucky Luke, attaché à un arbre, doit courir pour éviter l’ours de Roy Bean. Le cercle dynamique rotatif simple ou concentrique repris dans plusieurs albums de la série avec les Amérindiens qui tournent autour d’un chariot[c 5]. Lucky Luke est publié pour la première fois en 1946 dans l’Almanach 47 du journal Spirou avec l’histoire Arizona 1880[2]. Le graphisme de la série est alors inspiré de celui des dessins animés avec des traits ronds pour les personnages[c 1].

Laurent Gerra

Erasmus Mulligan, propriétaire du Western Circus dans l’histoire du même nom est protégé par Lucky Luke contre Corduroy Zilch, organisateur de rodéo qui voit d’un mauvais œil la concurrence du cirque[d 43]. Dans Chasseur de primes, il aide le Cheyenne Tea Spoon soupçonné d’avoir volé Lord Washmouth III, un cheval de compétition[d 44]. Dans la quatre-vingt-septième histoire, La Fiancée de Lucky Luke, Lucky Luke doit protéger un convoi de femmes et particulièrement Jenny dont le fiancé est en prison et qui va vivre avec Lucky Luke[s 11]. Dans l’histoire Les Dalton à la noce, Samuel Parker, ami de Lucky Luke, veut s’occuper des Dalton avant son mariage[s 12]. Marcel Dalton présent dans l’histoire du même nom est l’oncle des Dalton, banquier en Suisse il est le seul membre honnête de la famille et va engager ses neveux dans une banque qu’il ouvre aux États-Unis[s 13]. En 1974, sort un jeu de domino à l’effigie des personnages de la série[s 26].

Le premier album édité par celle-ci est intitulé L’Amnésie des Dalton et sort en 1991, mais l’histoire a été publiée pour la première fois en 1991 du no 1169 au no 1173 de Pif Gadget. L’année suivante voit la publication de Chasse aux fantômes, sur un scénario de Lo Hartog van Banda. En 1993 est publiée Les Dalton à la noce scénarisée par Xavier Fauche et Jean Léturgie. Même équipe de scénaristes pour Le Pont sur le Mississipi, publiée en 1994. Xavier Fauche est en revanche seul à faire le scénario pour Belle Starr, éditée en 1995.

Les Aventures de Kid Lucky d’après Morris

En 1949 sort La Mine d’or de Dick Digger (pré-publiée dans Spirou en 1947), premier album de la série[3] et réalisée sur un scénario de son frère, Louis De Bevere[7]. Il travaille aussi pour divers magazines de bande dessinée américains et illustre des livres pour enfants. Durant son séjour qui dure six ans, il fait la connaissance de Harvey Kurtzman, alors rédacteur en chef du magazine de bande dessinée Mad. Ces contacts avec les auteurs de bande dessinée américains auront un impact important sur son travail[c 2].

Si Morris choisit le journal Spirou pour publier ses bandes dessinées plutôt que Tintin, c’est parce qu’il trouve Spirou plus ouvert et plus fantaisiste que son concurrent très marqué par le style d’Hergé. En outre, il travaille déjà pour le studio de dessins animés des éditions Dupuis et a dessiné quelques cartoons pour le journal Le Moustique, alors propriété de Dupuis. Sur conseil de son éditeur, il part habiter chez Jijé, seul auteur belge de l’époque à faire sérieusement de la bande dessinée selon les propres propos de Morris. Il y retrouve André Franquin, qui vient de reprendre la série Spirou et Fantasio, et un peu plus tard Will, qui reprend Tif et Tondu. Au contact de Jijé, il apprendra beaucoup de techniques de la bande dessinée, notamment le dessin d’un croquis d’après nature, grâce à plusieurs séances par semaine sur modèle vivant[c 1].

Bande annonce : Lucky Luke – Cavalier Seul

Lucky Luke est une série de bandes dessinées caricaturale, de ce fait, tout l’environnement est exagéré aussi bien au niveau des attitudes que du physique des personnages comme l’utilisation de gros nez. Un personnage peut ne pas être de couleur chair avec des habits colorés, mais d’une couleur unie des pieds à la tête. Ainsi dans une scène d’incendie, la planche est colorée pratiquement entièrement en rouge vif. L’ensemble donne un aspect humoristique, voire pop art, aux couleurs de la série[34]. Cela pose des problèmes à l’imprimerie, où les couleurs sont appliquées par des chromistes, qui ne respectent pas toujours les couleurs indiquées par Morris sur les calques posés sur les planches[35]. Morris s’en sert aussi pour représenter des cercles comme le cercle à dynamique rayonnante de l’histoire Les Dalton se rachètent qui montre un Joe Dalton furieux, bondir des quatre coins du saloon.

Pour 1956, parait l’album Phil Defer qui contient les histoires dix-sept et dix-huit. Dans Spirou, parait Alerte aux Pieds-Bleus publiée du no 938 au no 957, puis Lucky Luke et la bande de Joss Jamon du no 966 au no 989. Dans Risque-Tout no 49 parait l’histoire courte intitulée Voleurs de Chevaux. La même année est publiée une nouvelle qui a pour titre Pirates en pullman dans un hors-série du journal Spirou intitulé Spirou poche.

Laurent Gerra présente Lucky Luke (Fabrice L.)

En 1955 sort le septième album L’Élixir du Docteur Doxey qui contient les histoires quinze et seize, puis sont publiées des histoires courtes dans le journal Risque-Tout, Grabuge à Pancake Valley dans le no 5 et Lucky Luke et Androclès dans le no 11[2]. La série fut souvent censurée, en particulier en France à cause de la loi de 1949 sur les publications pour la jeunesse, puis à partir de 1955 en Belgique où le gouvernement accuse la bande dessinée de pervertir la jeunesse. Ainsi la fin de la douzième histoire Hors-la-loi a été changée, car jugée trop sanglante.

  • Les albums de Gerra étant publiés une à deux fois tous les deux ans, il est annoncé en 2009 qu’une seconde équipe de scénaristes a été mise sur pied afin de favoriser des sorties d’albums plus rapprochées.
  • Dans Chasseur de primes, il aide le Cheyenne Tea Spoon soupçonné d’avoir volé Lord Washmouth III, un cheval de compétition[d 44].
  • Le scénario est simplement constitué d’une série de rebondissements faciles[3] et de gags graphiques[4].
  • Au contact de Jijé, il apprendra beaucoup de techniques de la bande dessinée, notamment le dessin d’un croquis d’après nature, grâce à plusieurs séances par semaine sur modèle vivant[c 1].

Un nouveau scénariste attitré à la série est aussi désigné en la personne de l’humoriste Laurent Gerra. Pour l’occasion, la série est renommée Les Aventures de Lucky Luke d’après Morris. Après un essai pour Achdé avec l’histoire courte Le Cuisinier français, sur scénario de Claude Guylouis dont l’album est offert pour l’achat d’un album de la série, sort en 2004 la première histoire de ce nouveau duo, La Belle Province. Après une longue absence, la série revient dans le journal Spirou en 2010 avec l’histoire à suivre Lucky Luke contre Pinkerton publiée du no 3779 au no 3784[2], puis en album la même année. Pour cet album, Laurent Gerra laisse le scénario au duo Daniel Pennac et Tonino Benacquista[67] qui reviendront pour l’album suivant, Cavalier seul, paru en 2012.

Nordmann

En 1948, Morris, Franquin et la famille de Jijé décident de partir pour les États-Unis. Pour Jijé, ce départ est avant tout politique, craignant une troisième guerre mondiale qui transformerait l’Europe en zone occupée par les troupes de Joseph Staline ou en zone dévastée par les bombes atomiques[5]. Pour Morris, ce voyage est plutôt motivé par l’envie de découvrir les décors et les méthodes de travail des auteurs aux États-Unis, qu’il considère comme le pays de la bande dessinée[c 2]. En juin 1949, après plusieurs mois passés au Mexique, ses compagnons de voyage repartent vers l’Europe[6]. Morris reste aux États-Unis, d’où il continue d’envoyer régulièrement des planches au journal Spirou.

  • Dans Spirou, parait Alerte aux Pieds-Bleus publiée du no 938 au no 957, puis Lucky Luke et la bande de Joss Jamon du no 966 au no 989.
  • La série est publiée parallèlement dans Super Pocket Pilote avec Défi à Lucky Luke (no 1) et Arpèges dans la vallée (no 2).
  • Il fait régner la loi dans l’Ouest américain et affronte des bandits historiques ou inventés dont les plus connus sont les frères Dalton[1].
  • Toujours dans Calamity Jane, le rival de l’héroïne, August Oyster, est représenté sous les traits de Sean Connery[55].

Le premier film en prise de vue réelle où l’on voit apparaître le personnage de Lucky Luke sort en 1991 et porte simplement le titre de Lucky Luke. L’acteur Terence Hill, vedette du western comique italien, l’a mis en scène tout en incarnant le personnage titre. Après une grosse hésitation de Morris à cause de la non-ressemblance de l’acteur avec Lucky Luke, les contrats sont signés et le film est tourné.

Jeux de société[modifier modifier le code]

La rue des Pierres a ainsi temporairement été surnommée rue Lucky Luke[114]. En 2003, une illustration de Lucky Luke et Jolly Jumper est réalisée pour illustrer le ski dans les couloirs du Centre sportif de Blocry à Louvain-la-Neuve, qui contient nombre de dessins évoquant le sport dans la bande dessinée[réf. Dans la version française du film Retour vers le futur 3, Marty McFly appelle à un moment sa voiture qui permet de voyager dans le temps Jolly Jumper, avant de partir en 1885, à l’époque des westerns.

  • Dans l’histoire Lucky Luke contre Pinkerton, est mis en scène le célèbre détective Allan Pinkerton qui souhaite remplacer Lucky Luke comme justicier de l’Ouest[s 9].
  • La première est publiée en 1975, il s’agit de l’histoire La Guérison des Dalton publiée du no 1 au no 13.
  • En 1999 est créée la maison d’édition Lucky Comics, née d’un partenariat entre Lucky Productions et Dargaud.
  • Fingers est publiée en 1983 dans le magazine VSD et la même année en album[63].

La série animée fera vingt-six épisodes d’une demi-heure adaptée d’un album. Avant la série animée est sorti, l’année précédente, un long-métrage intitulé Les Dalton en cavale réalisé par le même studio américain[17]. Si la série connut le succès en Europe, elle fut un échec aux États-Unis et Hanna-Barbera se retire de la production dès la première saison. La société française de IDDH continue seule l’aventure et produit une seconde série en 1991 débarrassée des contraintes américaines, mais moins réussie au niveau de l’animation, le budget étant plus modeste avec le départ des Américains[18]. La première histoire originale de la série qui paraît dans le journal Pilote est Dalton City du no 441 au no 462 de l’année 1968 (publiée en album en 1969 aux éditions Dargaud). La série est publiée parallèlement dans Super Pocket Pilote avec Défi à Lucky Luke (no 1) et Arpèges dans la vallée (no 2).

Les Aventures de Lucky Luke d’après Morris – Tome 10

Dans Le Cavalier blanc, le personnage titre présente l’apparence de John Barrymore[52]. Le Grand duc Léonide a les traits de Sydney Greenstreet, le professeur Otto von Himbeergeist, personnage principal de La Guérison des Dalton est en fait l’acteur allemand et premier non-américain à recevoir un Oscar, Emil Jannings. Lulu Carabine, qui fait flancher le cœur de Joe et William Dalton dans Dalton City ressemble à la plantureuse Mae West. Le pilote Ned dans l’histoire En remontant le Mississipi et le colonel Mac Straggle dans Le 20e de cavalerie sont des caricatures peu ressemblantes, respectivement de Burl Ives et Randolph Scott. L’acteur Brian Donlevy est croqué en William Bradwell dans l’histoire Le Fil qui chante[d 66]. Les frères Dalton sont une fratrie composée de quatre bandits prénommés Joe, Jack, William et Averell.

  • Jean-Luc Mélenchon, pour se moquer des mouvements trotskyste, lambertiste et pabliste, les a appelés « les O’Hara et les O’Timmins », clin d’œil à l’épisode Les Rivaux de Painful Gulch.
  • Elle va faire une année dans le journal Nouveau Tintin, l’édition française de l’hebdomadaire belge Tintin, en publiant deux histoires à suivre.
  • Il possède plusieurs qualités assez inhabituelles pour un cheval, puisqu’il peut tenir en équilibre sur un fil avec un piano sur le dos, monter aux arbres, compter, forcer les serrures et jouer aux échecs, battant même souvent Lucky Luke à ce jeu.

C’est Joe-la-Gachette l’ennemi de l’histoire qui porte le même nom, puis Face-à-Tabac dans l’histoire suivante Jours de round-up. Dans le septième album, L’Élixir du Docteur Doxey Luke affronte Scraggy dans la première histoire et le Docteur Doxey dans les deux. Dans l’album suivant, Phil Defer, les ennemis ont pour nom O’Sullivan et Phil Defer[s 10]. Morris avait découvert Achdé grâce à une planche dessinée par celui-ci dans un album hommage au créateur de Lucky Luke. Achdé fait un essai sur la série Rantanplan sous forme de strips et fait la connaissance de Philippe Ostermann, le directeur éditorial de Dargaud.

Morris

Dans le cadre du Parcours BD de Bruxelles, une fresque murale de Lucky Luke, créée par Morris et réalisée par l’association « Art Mural », est inaugurée en 1992 dans une rue du centre-ville de Bruxelles (rue de la Buanderie)[112].

  • En 2002 est publié La Légende de l’Ouest, sur un scénario Patrick Nordmann.
  • Ce dernier lui propose de reprendre Lucky Luke, un an après la mort de Morris.
  • Nettoyage à Red-City parait du no 685 au no 697 et Hors-la-loi du no 701 au no 731.

En 1999 est créée la maison d’édition Lucky Comics, née d’un partenariat entre Lucky Productions et Dargaud. Tous les albums de Lucky Luke qui ont été publiés par ces deux maisons d’édition le sont désormais par cette nouvelle entité. Le premier album publié par Lucky Comics paraît en 2000 et est intitulé Le Prophète, sur un scénario de Patrick Nordmann[63]. En 2002 est publié La Légende de l’Ouest, sur un scénario Patrick Nordmann. Il s’agit de la dernière histoire de Morris qui est décédé l’année précédente[65]. Le joueur de poker, habillé élégamment et affublé d’un chapeau, a le regard fourbe du tricheur ; il fréquente les tables de jeux et se retrouve fréquemment couvert de goudron et de plumes porté sur un rail par les habitants du village.

L’homme qui tire plus vite que son ombre

Nebraska Kid, dans l’histoire Les Collines noires prend le visage de Kirk Douglas. Le professeur de maintien de Calamity Jane, dans l’histoire du même nom, a les traits de David Niven[54]. Toujours dans Calamity Jane, le rival de l’héroïne, August Oyster, est représenté sous les traits de Sean Connery[55]. Dans En remontant le Mississipi, James Coburn est caricaturé sous les traits du tueur à gages Pistol Pete. W. C. Fields devient patron de cirque miteux dans Western Circus et charlatan dans La Ballade des Dalton. Hank Bullys, le conducteur de La Diligence a les traits de Wallace Beery[54] alors que dans la même histoire le joueur professionnel Scat Thumbs est représenté sous les traits de John Carradine[52].

  • Lucky Luke – tome 8 – Chasseur de primes est le titre du livre qui est très recherché aujourd’hui.
  • L’année suivante paraissent dans Spirou les histoires, Jours de round-up du no 619 au no 629, Le Grand Combat du no 630 au no 646.
  • Le cercle dynamique rotatif simple ou concentrique repris dans plusieurs albums de la série avec les Amérindiens qui tournent autour d’un chariot[c 5].

Corral, Soapy Smith dans Le Klondike ou encore Jesse James, Billy the Kid et Calamity Jane qui apparaîtront comme personnages principaux de plusieurs épisodes de la série[38]. La série contient un nombre considérable de plongées et contre-plongées avec souvent de grandes images qui occupent, sous cet angle de vue, les deux tiers d’une demi-planche. Ceci permet de faire un plan d’ensemble d’une scène, par exemple un camp de chercheur d’or, ou l’intérieur d’un saloon, ou encore la rue principale d’une ville, tout en glissant plusieurs éléments humoristiques dans l’image. Morris utilise ce procédé cinématographique qu’est la plongée de différentes manières. La plongée stabilisée, comme dans l’histoire Les Dalton courent toujours, permet de suivre les Dalton sous terre au fur et à mesure qu’ils creusent pour trouver la banque déplacée sans arrêt par Lucky Luke. La plongée dynamique en avant, comme dans l’histoire Canyon Apache entraîne le lecteur avec la cavalerie américaine, fonçant tête la première dans le piège tendu par les Apaches.